Global Bioenergies : Premier chiffre d’affaires significatif en 2022

Global Bioenergies : Premier chiffre daffaires significatif en 2022

Début de la production à vocation commerciale et chiffre d’affaires de 0,7m€

Trésorerie brute de 8,8 millions d’euros au 31 décembre 2022

Evaluation de maturité RSE de 56/100 selon l’indice Gaïa, supérieure à la moyenne nationale

Paris, le 14 février 2023 : Le Conseil d’administration de Global Bioenergies tenu hier a arrêté les comptes annuels 2022, lesquels affichent une perte maîtrisée de 12m€1.

Samuel Dubruque, Directeur Administratif et Financier de Global Bioenergies, commente : « 2022 se caractérise par la construction et la mise en service de l’unité de Pomacle, et par l’organisation de toute la chaîne de sous-traitants permettant de produire de l’Isonaturane®. Le chiffre d’affaires 2022 marque une rupture en passant de 100k€ à 700k€, sans même la prise en compte de la livraison du premier lot d’Isonaturane® – entre autres à L’Oréal – qui aura lieu sur S1 2023. La perte nette est analogue à celle de 2021, avec une structure de dépenses plus centrée sur les activités de production. Le développement de nos projets et la croissance de nos capacités de production sont suivis par plusieurs acteurs pétroliers, notamment Shell, avec qui nous avons signé un contrat de partenariat. »

Marc Delcourt, co-fondateur et Directeur Général de Global Bioenergies, précise : « Développer une filière de production à ce point innovante est un défi extraordinairement ambitieux. Nous sommes fiers des accomplissements de 2022. La dernière campagne à Pomacle nous a permis d’atteindre une production de l’ordre d’1,5 tonne d’isobutène sur une semaine, soit 75% de la production maximale. Ces améliorations sont fondamentales parce qu’elles diminuent nos coûts de production, qui sont encore élevés, et renforcent la documentation technique nécessaire au financement de la prochaine usine, de bien plus grande capacité, qui sera portée par notre filiale « ViaViridia » spécifiquement créée à cet effet en décembre. »

  • Compte de résultat du Groupe
Comptes consolidés (k€) 2022 2021 2020
       
Produits d’exploitation 1 715 3 881 3 276
dont chiffre d’affaires 698 101 64
dont subventions 895 3 024 3 072
dont variation de stocks -118 731
autres 240 25 140
       
Charges d’exploitation 14 907 17 229 16 332
Résultat d’exploitation -13 192 -13 348 -13 056
EBITDA -11 367 -11 093 -9 777
Résultat financier -95 -131 -184
Résultat exceptionnel -147 -2 -172
Impôts sur les bénéfices (CIR) -1 447 -1 708 -2 264
       
Résultat net -11 986 -11 773 -11 148

Le chiffre d’affaires 2022 inclut 98k€ de ventes de produits de maquillage LAST® et 600k€ de ventes réparties entre (i) la vente d’échantillons d’Isonaturane® aux fins de référencement et de réalisation de pilotes de formulation chez plusieurs cosméticiens dont L’Oréal, (ii) la livraison de dérivés d’isobutène à plusieurs acteurs du domaine pétrolier dont Shell et Repsol, et (iii) diverses réalisations de prestations dont un contrat de recherche initié avec Shell en fin d’année. Les subventions diminuent du fait de la fin progressive des 5 projets obtenus entre 2017 et 2018 ayant bénéficié de financement européen.

Détail des charges d’exploitation (k€) 2022 2021 2020
Personnel 4 291 4 091 4 057
Industrialisation/Commercialisation 6 713 8 117 4 675
Laboratoire 343 680 929
Locations et maintenance 850 834 1 027
Propriété intellectuelle 323 562 693
Amortissements 699 1 474 3 279
Autres 1 688 1 471 1 672
Total 14 907 17 229 16 332

Les charges d’exploitation diminuent de plus de deux millions d’euros entre 2021 et 2022. La production de l’unité de Pomacle a permis de valoriser les stocks, faisant ainsi baisser la charge d’industrialisation et commercialisation de 1,4m€. Les autres postes de dépenses continuent de diminuer d’une année sur l’autre, alors que les effectifs moyens sont passés de 45,8 salariés en 2021 à 48,8 salariés en 2022.

Détail du poste « Industrialisation/Commercialisation (k€) 2022 2021 2020
       
PRODUCTION INDUSTRIELLE      
       
Mise à l’échelle industrielle – Horizon 2 2 506 1 034 712
Production d’isobutène 2 058 2 746 3 203
Procédé voie directe 2 262 3 203
      Procédé voie indirecte 2 058 484
       
Conversion d’isobutène en dérivés 529 1 023 1 313
Variation des stocks (yc dépréciation) * -365 183 -1 314
Développement produits et commercialisation 548
Mise à l’échelle industrielle – Horizon 3 1 105    
       
ACTIVITE MARQUE LAST®      
       
Tests et production 924 146
Développement de la marque 333 2 207 615
       
Total 6 713 8 117 4 675

* le signe « – » indique une hausse de la valeur du stock

Pour rappel, la Société a historiquement développé un « Procédé voie directe » nécessitant le recours à des fermenteurs spécifiques. Le démonstrateur qui a été en service pendant 4 ans à Leuna en Allemagne exploitait ce procédé. En 2021, la décision a été prise de créer sur le site de Pomacle-Bazancourt une unité de production mettant en œuvre un « Procédé voie indirecte ». Cette variante permet de recourir, pour une grande partie du procédé, à des fermenteurs classiques. In fine, ce « Procédé voie indirecte » permet à Global Bioenergies de produire à des échelles industrielles et commerciales sans avoir à débourser les importants investissements qui auraient été nécessaires pour financer les fermenteurs spécifiques du « Procédé voie directe ».

Les dépenses relatives à la chaîne aval de production – correspondant à la conversion de l’isobutène en dérivés – sont moindres que les années passées car désormais limitées aux seules fins de production à visée commerciale, contrairement aux enjeux R&D qui prévalaient sur les exercices précédents.

Les travaux relatifs à l’adaptation du procédé à des échelles chaque fois plus grandes s’intensifient : plus de 1,1m€ ont ainsi été alloués en 2022 à des études relatives au projet d’usine porté par la filiale ViaViridia.

Enfin, 2021 a connu un investissement conséquent autour du lancement de la marque LAST®, au travers de la production des produits finis, des tests relatifs à la conformité de leur formulation et notamment de l’Isonaturane®12, des aspects réglementaires, mais aussi des dépenses de marketing et de communication. Les dépenses ont été contenues en 2022 du fait d’efforts d’internalisation des diverses fonctions ; pour autant, le chiffre d’affaires de l’activité a progressé de 41k€ en 2021 à 98k€ en 2022.

  • Bilan du Groupe
Actif (k€) 31/12/22 31/12/21   Passif (k€) 31/12/22 31/12/21
             
Immobilisations incorporelles 539 800   Capital 749 743
Immobilisations corporelles 3 611 637   Prime d’émission 16 029 29 289
Immobilisations en cours 401 1 897   Report à nouveau -2 708 -4 697
Immobilisations financières 1 546 1 544   Résultat -11 986 -11 773
        Subventions d’équipement 463
             
ACTIF IMMOBILISE 6 097 4 879   CAPITAUX PROPRES 2 547 13 562
             
Stock IBN, dérivés et produits finis 2 342 1 820   PROVISIONS 110 61
Stock consommables R&D 250 223        
Créances 3 647 3 524   Avances conditionnées et emprunts 11 486 12 454
Disponibilités 8 768 20 931   Fournisseurs 5 580 3 520
VMP 173 147   Dettes fiscales et sociales 886 1 185
Charges constatées d’avance 300 261   Autres dettes et PCA 968 1 003
             
ACTIF CIRCULANT 15 480 26 907   DETTES & PCA 18 921 18 163
             
TOTAL ACTIF 21 577 31 785   TOTAL PASSIF 21 577 31 785

A l’actif : les immobilisations corporelles augmentent du fait de la mise en service de l’unité de Pomacle. Les stocks d’isobutène et dérivés augmentent du fait de l’initiation de production du premier lot d’Isonaturane®, qui sera livré avant la fin du semestre notamment à L’Oréal qui en a commandé la majeure partie. Le montant brut de trésorerie s’établit à 8,8 millions d’euros.

Au passif : le report à nouveau débiteur a été affecté sur la prime d’émission par décision votée par l’assemblée générale des actionnaires du 2 juin 2022. Ce jeu d’écriture, sans impact sur les capitaux propres, assainit la présentation des comptes et facilite l’accès à certains financements publics. Les dettes fournisseurs augmentent suite à la négociation de termes de paiement plus favorables à la Société dans le cadre de l’initiation des activités de production.

  • Faits marquants 2022 et évènements récents

Déploiement d’une filière de production d’Isonaturane® à vocation commerciale

L’année 2022 a été marquée par l’initiation de la production du premier lot d’Isonaturane® 12 au cours de l’été, à la suite des commandes passées en juin par plusieurs grands noms de la cosmétique, dont L’Oréal.

Pour la première fois depuis la création de la Société, un procédé a été mis en œuvre à des fins commerciales. Cette production a été rendue possible par le déploiement d’une filière entièrement française, orchestrée par Global Bioenergies. Cette filière se découpe en cinq étapes réalisées par autant de sous-traitants, étant précisé que les équipes de Global Bioenergies interviennent sur la réalisation de la deuxième étape – la plus déterminante – pendant laquelle l’isobutène est produit. Cette étape est menée à partir de l’unité de Pomacle, dont la construction et la mise en route ont été deux objectifs majeurs atteints en 2022 par Global Bioenergies. La Région Grand Est a participé aux efforts de financement de cette unité en octroyant, dans le cadre du plan France Relance, une subvention de 500.000 euros à Global Bioenergies.

L’Isonaturane® 12 produit par Global Bioenergies se distingue dans l’univers des ingrédients cosmétiques par son prix de vente particulièrement élevé. Le fait qu’il s’agisse du premier isododécane d’origine naturelle et de qualité cosmétique lui confère une très forte valeur ajoutée. Cette molécule, d’ordinaire issue du pétrole, est indispensable pour donner longue tenue, résistance à l’eau et absence de transfert au maquillage. Lorsqu’elle est incorporée pour assurer ces fonctions, elle représente le premier ingrédient en proportion : de 25% à 50% de la formulation.

L’Isonaturane® 12 ouvre donc la voie de la naturalité au segment dit « longue tenue » du maquillage, segment qui représente un quart du marché mondial du maquillage. Le prix de vente de l’Isonaturane® 12 bénéficie des caractéristiques propres au maquillage :

  • Volumes restreints comparativement aux autres applications cosmétiques – un produit de maquillage ne représente que quelques grammes d’ingrédients formulés. Une seule tonne d’Isonaturane® 12 permet donc de faire basculer dans la naturalité l’équivalent de 500.000 unités de rouges à lèvres ou mascaras. Cette particularité limite l’exposition de la Société aux variations de prix des matières premières et de l’énergie.
  • Très faible quote-part (moins de 1%) du coût des ingrédients dans le prix de vente d’un produit fini de maquillage.

Reconnaissance des produits cosmétiques de Global Bioenergies

La marque LAST® a d’abord été mise à l’honneur par le prestigieux jury du magazine Marie Claire qui lui a décerné en début d’année le Prix d’Excellence France dans la catégorie « Recherche et Innovation ». LAST® est la première marque de maquillage au monde à incorporer l’Isonaturane® 12 et donc à permettre la combinaison entre naturalité et performance longue tenue.

En novembre, c’est l’Isonaturane® 12 qui a fait parler de lui lors du salon In-CosmeticsTM Asia tenu cette année à Bangkok. Un jury composé d’un panel d’experts internationaux et indépendants de l’industrie cosmétique s’y est réuni pour récompenser les meilleures innovations parmi les ingrédients cosmétiques. L’Isonaturane® 12 s’est vu attribuer l’Award d’Argent à cette occasion. Pour rappel, le salon In-CosmeticsTM Asia est la version asiatique du plus grand salon mondial dédié aux ingrédients cosmétiques, accueillant des exposants et visiteurs de plus de 70 pays et permettant de diffuser au cœur de la région Asie les dernières nouveautés du domaine.

Intérêt des pétroliers pour les solutions développées par Global Bioenergies

Global Bioenergies a annoncé en juin avoir reçu une première commande de la major pétrolière Shell portant sur des dérivés d’isobutène destinés à la conduite de tests de performance. Ces tests ayant été concluants, les deux sociétés ont officialisé en novembre l’initiation d’une collaboration visant à développer des carburants routiers à faible teneur en carbone et à indice d’octane élevé. En septembre, c’est le pétrolier espagnol Repsol qui a passé commande à Global Bioenergies d’un lot d’ETBE, un composant largement utilisé dans la formulation d’essence et associant de l’isobutène et de l’éthanol aux fins d’obtenir une molécule à haut indice d’octane. L’ETBE fourni par Global Bioenergies a été produit à partir de la conversion de résidus de bois en isobutène, associé à de l’éthanol renouvelable, aboutissant donc à la première formulation d’un ETBE 100% renouvelable.

Pour mémoire, Global Bioenergies a très tôt cherché à multiplier les ressources pouvant être mises en œuvre dans son procédé. Rendre possible la conversion de résidus de bois en isobutène est une innovation majeure, qui a été développée à partir de 2018 et pendant 4 ans dans le consortium européen REWOFUEL, qui s’est donc achevé en 2022. Global Bioenergies a coordonné ce projet européen ayant au total reçu 13,8 millions d’euros de financement du programme européen de recherche et d’innovation Horizon 2020. Le projet incluait Repsol, mais également Sekab, Fibenol, SkyNRG, Neste, Peab, IPSB, Technip FMC, Metex NoovistaGo et Energie Institut JKU.

Au cours du projet REWOFUEL, des lots de carburant aérien renouvelable ont été produits et transférés à SkyNRG, l’un des principaux acteurs du domaine. Ces lots ont permis d’avancer dans les efforts de certification du procédé de Global Bioenergies pour produire, à terme, des carburants d’aviation, sous réserve de l’amélioration du procédé pour en amener les coûts à un niveau compatible avec une exploitation commerciale dans ce domaine. Après plusieurs années de travail, la Société espère devenir prochainement la 8ème technologie au monde à obtenir cette certification dite ASTM.

Démarches renforcées en faveur du développement durable

Plusieurs actions ont été entreprises pour nourrir les ambitions RSE de Global Bioenergies, que ce soit en faveur de l’Environnement, du Social/Sociétal, de la Gouvernance ou encore des relations avec les Parties Prenantes Externes. Un bilan carbone portant sur les scopes 1 et 2 des activités du laboratoire d’Evry a notamment été réalisé, alors même que les consommations énergétiques du laboratoire ont été diminuées de 20% entre 2021 et 2022 du fait de diverses actions. Ce premier exercice anticipe le déploiement d’une démarche similaire à réaliser sur les unités de production existante et futures. Un poste de Cheffe de projet RSE a été créé et pourvu pour formaliser les efforts s’inscrivant dans une démarche de développement durable. L’agence Ethifinance a reconnu ces efforts en actant une progression de 16 points de la notation Gaïa, l’indice de référence de performance ESG des petites et moyennes entreprises cotées en Europe. Avec une notation de 56/100, Global Bioenergies dépasse désormais la moyenne nationale de 53/100 portant sur 391 sociétés.

A propos de GLOBAL BIOENERGIES

Global Bioenergies convertit des ressources végétales en composés utilisés en cosmétique ainsi que dans les domaines de l’énergie et des matériaux. Après avoir lancé en 2021 la première marque de maquillage longue-tenue et naturelle LAST®, Global Bioenergies commercialise à présent l’Isonaturane®12, son ingrédient-clé, aux grands acteurs de la cosmétique afin d’améliorer la naturalité de leurs formulations et leur empreinte environnementale. Son procédé a de nombreuses applications en chimie de spécialité, ainsi que dans le domaine des polymères. A terme, Global Bioenergies porte la perspective de réduire les émissions de CO2 du transport aérien en développant des carburants durables et de contribuer ainsi à limiter le réchauffement climatique. Global Bioenergies est cotée sur Euronext Growth à Paris (FR0011052257 – ALGBE).

Recevez directement l’information de Global Bioenergies en vous inscrivant sur www.global-bioenergies.com

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Contacts


1 Les comptes ont été audités par le Commissaire aux comptes. Le rapport financier annuel sera publié d’ici le mois d’avril et la certification des comptes interviendra au même moment.

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Le Sénégal participe au BIT Milan du 12 au 14 février


La Destination Sénégal intervient à la Bourse Internationale du Tourisme (BIT) qui se tient du 12 au 14 février à Milan.
 
L’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique élargit ses réseaux d’opérateurs internationaux et intermédiaires du voyage pour repositionner la Destination Sénégal sur le  marché italien et maintenir l’inscription du Sénégal sur les catalogues officiels des voyagistes italiens et mondiaux
 
La BIT de Milan est le principal événement du nord de l’Italie, pour la négociation et constitue une occasion unique  pour échanger avec les plus grands prescripteurs de voyage italiens et mondiaux dans un cadre exclusivement B2B.
 
L’ASPT,  le Tour opérateur Il Diamante, -leader sur le marché italien en termes de réservations sur les visites guidées en Afrique avec plus de 6000 agences de voyages- et AVIAREPS, -leader mondial de la représentation internationale, du marketing et de la communication pour l’aviation, le tourisme et l’hôtellerie – ont tenu des séances de travail sur la relance de la Destination Sénégal sur le marché Italien.
 
L’objectif de ces entretiens qui se sont déroulés les 9 et 10 février, est d’intensifier les flux de voyages et des touristes vers le pays de la Teranga.

L’ASPT tiendra également plusieurs rencontres avec des promoteurs italiens et européens de chaînes de télévision, de revues d’informations et des agences de publicité, presse et relations publiques dans le but de réaliser des voyages de presse, au Sénégal et d’accroître la visibilité de la destination.

 
Une importante délégation sénégalaise d’acteurs touristiques issus du privé et du public prendra part à la Bourse Internationale du Tourisme aux côtés de l’ASPT.

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Pipistrel choisit Lincoln Park Aviation comme distributeur américain

Article publié le 12 février 2023 par David Dagouret

Lincoln Park Aviation supervisera les ventes et services dans 15 états de l’est américain. 

Pipistrel, une société de Textron, a annoncé que Lincoln Park Aviation (LPA), un fournisseur de services, d’entretien et de consultation en aviation générale, sera son distributeur pour 15 États de l’est des États-Unis.

Avec plus de 35 ans d’expérience dans l’aviation, LPA s’occupera de la vente et de l’assistance des avions Pipistrel à deux et quatre places, y compris le Velis Electro entièrement électrique et le Panthera, un avion à aile basse à quatre places conçu pour les vols à longue distance.

LPA supervisera les ventes et le service dans les États américains suivants : Connecticut, Delaware, New Hampshire, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Maryland, Massachusetts, Maine, Rhode Island, Pennsylvanie, Virginie occidentale, Virginie et Vermont.

Steve Mckenna, directeur des ventes et du marketing, Pipistrel a déclaré : « Lincoln Park Aviation partage la vision de Pipistrel qui consiste à apporter la prochaine génération d’avions aux États-Unis. Nous sommes ravis d’accueillir LPA dans la famille Pipistrel et nous n’avons aucun doute sur le fait qu’ils fourniront la plus haute qualité de service à nos clients à mesure que Pipistrel développera son réseau de vente et de distribution. »

Frank Galella, président de LPA a déclaré : « Servir les clients américains de Pipistrel dans l’est des États-Unis est un honneur. Grâce à notre connaissance des marchés de l’aviation générale et des drones, nous sommes impatients de commencer à soutenir les clients de Pipistrel dans toute cette région. C’est passionnant de faire partie de l’avenir de l’aviation. »

pipistrel

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ATR et Pratt & Whitney vers le 100% SAF

ATR et Pratt & Whitney Canada unissent leurs efforts pour atteindre le 100 % SAF sur les ATR équipés de moteurs PW127.

Collaboration entre Pratt & Witney et ATR

Pratt & Whitney Canada et ATR, le constructeur numéro un mondial d’avions régionaux, ont annoncé le jeudi 9 février 2023, une collaboration visant à rendre les moteurs de la série PW127 capables de voler avec 100 % de carburant d’aviation durable (SAF) d’ici 2025 , nouveau moteur PW127XT compris.

« Notre collaboration avec ATR s’étendra sur les années 2023 et 2024, et s’appuie sur notre récent vol d’essai 100 % SAF réalisé avec Braathens Regional Airlines – une première dans l’aviation régionale, explique Anthony Rossi, Vice-président des ventes et du marketing chez Pratt & Whitney Canada. En parallèle de nos efforts d’amélioration continue de l’efficacité du moteur, le SAF compte pour beaucoup dans l’objectif zéro émission nette de CO2 que s’est fixé le secteur de l’aviation à l’horizon 2050. Tous les moteurs de Pratt & Whitney Canada sont certifiés pour voler avec 50 % de SAF depuis plus de 10 ans déjà, mais nous maximisons leur potentiel de décarbonation en assurant leur capacité à voler avec 100 % de SAF à l’avenir. »

Nathalie Tarnaud Laude, Présidente exécutive d’ATR, a ajouté : « En tant qu’industrie, il est de notre responsabilité collective de poursuivre nos actions afin que nos avions continuent à opérer des liaisons essentielles à travers le monde de façon responsable. Nous avons récemment démontré aux côtés de nos partenaires Braathens Regional Airlines et Pratt & Whitney Canada que les ATR sont prêts à voler avec du SAF. Nous devons continuer à unir nos forces pour augmenter la disponibilité de ces carburants durables, laquelle s’inscrit dans notre objectif commun zéro émission nette. »

Vol d’essai 100% SAF

En juin 2022, ATR, Pratt & Whitney Canada et Braathens Regional Airlines ont réalisé avec succès un vol d’essai avec un ATR 72-600 équipé de deux moteurs PW127M alimentés exclusivement par du SAF. ATR vise la certification 100 % SAF de ses ATR 42 et 72 d’ici 2025.

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ATR vise une certification 100% SAF en 2025

L’Union des aéroports français (UAF) qui s’oppose à la suppression des lignes domestiques rend publique une étude qui démontre l’importance des lignes transversales dans la connexion des régions françaises entre elles. Sans surprise, cette étude réalisée par le cabinet Oxera met aussi en lumière le rôle prépondérant des compagnies low cost.

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ATR et Pratt & Whitney Canada veulent rendre les PW127 capables de voler avec 100% de SAF dès 2025


IL Y A 7 HEURES | La Rédaction | 179 mots
ATR et Pratt & Whitney Canada veulent rendre les PW127 capables de voler avec 100% de SAF dès 2025 ATR et Pratt & Whitney Canada travailleront main dans la main en 2023 et 2024 pour rendre les moteurs de la série PW127 capables de voler avec 100 % de carburant durable d’aviation à partir de 2025. Cela concerne également la dernière version du moteur, le PW127XT.

Les deux partenaires sont déjà bien engagés sur cette voie puisqu’ils ont déjà réalisé en juin un premier vol avec un ATR 72-600 (motorisé avec des PW127M) alimenté entièrement avec du SAF, en partenariat avec Braathens Regional Airlines.

« Tous les moteurs de Pratt & Whitney Canada sont certifiés pour voler avec 50 % de SAF depuis plus de 10 ans déjà, mais nous maximisons leur potentiel de décarbonation en assurant leur capacité à voler avec 100% de SAF à l’avenir », annonce Anthony Rossi, vice-président des ventes et du marketing chez Pratt & Whitney Canada.

ATR avait de son côté déjà annoncé qu’il avait pour objectif de certifier ses ATR 42 et 72 avec 100 % SAF d’ici 2025.

(Photo © ATR)

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MHI abandonne son projet d’avion civil SpaceJet



© Mitsubishi Aircraft

© Mitsubishi Aircraft

Clap de fin pour le projet SpaceJet de Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Avec cet enterrement en bonne et due forme s’envole le rêve de mettre sur le marché un avion de transport civil « made in Japan » pour la première fois depuis les années 1960.

MHI a expliqué qu’il avait « insuffisamment pris la mesure au départ des procédures de certification très complexes pour un avion commercial » et qu’il n’avait pas assez de ressources pour poursuivre le développement du projet. Le programme SpaceJet, baptisé au départ Mitsubishi Regional Jet, avait été lancé en 2008 par MHI avec l’appui du gouvernement japonais. Une commercialisation dès 2013 était initialement prévue.

Mais le projet a rencontré de très nombreuses difficultés techniques et la date de première livraison de l’appareil n’a cessé d’être repoussée. La capacité de l’avion avait aussi été réduite en cours de route, passant de quelque 90 à 76 passagers, une condition pour accéder au crucial marché nord-américain.

Plus de 8 milliards d’euros engloutis

En fragilisant sévèrement le secteur aérien mondial, la pandémie de Covid-19 avait donné le coup de grâce à ce projet qui était déjà bien mal embarqué. MHI a englouti l’équivalent de plus de huit milliards d’euros dans le développement du SpaceJet.

Le groupe avait aussi racheté en 2020 le programme d’aviation régionale CRJ du canadien Bombardier pour 550 millions de dollars, une acquisition qui visait en partie à lui fournir des capacités de maintenance, de réparation et de marketing en Amérique du Nord pour son futur SpaceJet.

Malgré le naufrage de ce projet, MHI reste un acteur important l’industrie aéronautique, en tant que fournisseur de nombreux composants et services pour le secteur.

Le groupe est aussi présent dans le domaine militaire de la filière : MHI est ainsi en première ligne dans le projet GCAP de développement d’ici à 2035 d’un avion de chasse de nouvelle génération réunissant le Japon, le Royaume-Uni et l’Italie.

Cet article, qui traite du thème « Marketing Aviation », vous est délibérément offert par grayaviationmarketing.com. La raison d’être de grayaviationmarketing.com est de parler de Marketing Aviation dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Marketing Aviation » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Marketing Aviation ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.

SpaceJet : le Japon jette l’éponge et renonce à concurrencer Airbus et Boeing

Publié le 7 févr. 2023 à 9:27Mis à jour le 7 févr. 2023 à 15:52

La fin d’un rêve. Le Japon enterre officiellement son projet de mettre sur le marché un avion de transport civil made in Japan pour la première fois depuis les années 1960. Le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé, ce mardi, l’abandon de son projet d’avion commercial régional SpaceJet, miné depuis des années par des retards et qui avait été gelé en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

MHI a expliqué, lors d’une présentation en ligne, qu’il avait « insuffisamment pris la mesure au départ des procédures de certification très complexes pour un avion commercial » et qu’il n’avait pas assez de ressources pour poursuivre le développement du projet.

Gouffre financier

Le programme SpaceJet, baptisé au départ « Mitsubishi Regional Jet » (MRJ), avait été lancé en 2008 par MHI avec l’appui du gouvernement japonais. Une commercialisation dès 2013 était initialement prévue. Mais le projet a rencontré de très nombreuses difficultés techniques et la date de première livraison de l’appareil n’a cessé d’être repoussée.

La capacité de l’avion a aussi été réduite en cours de route, passant de 90 à 76 passagers, une condition pour accéder au crucial marché nord-américain. En fragilisant sévèrement le secteur aérien mondial, la pandémie de Covid-19 a donné le coup de grâce à ce projet qui était déjà bien mal embarqué.

Au total, MHI a englouti l’équivalent de plus de 8 milliards d’euros dans le développement du SpaceJet. Le groupe avait aussi racheté en 2020 le programme d’aviation régionale CRJ du canadien Bombardier pour 550 millions de dollars, une acquisition qui visait en partie à lui fournir des capacités de maintenance, de réparation et de marketing en Amérique du Nord pour son futur SpaceJet.

Malgré le naufrage de ce projet, MHI reste un acteur important l’industrie aéronautique, en tant que fournisseur de nombreux composants et services pour le secteur. Il est aussi présent dans le domaine militaire de la filière : MHI est ainsi en première ligne dans le projet GCAP (pour « Global Combat Air Program ») de développement d’ici à 2035 d’un avion de chasse de nouvelle génération réunissant le Japon, le Royaume-Uni et l’Italie.

Source AFP

Cet article, qui traite du thème « Marketing Aviation », vous est délibérément offert par grayaviationmarketing.com. La raison d’être de grayaviationmarketing.com est de parler de Marketing Aviation dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Marketing Aviation » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Marketing Aviation ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.

Spacejet : le Japon renonce officiellement à lancer un concurrent à Boeing et Airbus

Publié le 7 févr. 2023 à 9:27Mis à jour le 7 févr. 2023 à 15:52

La fin d’un rêve. Le Japon enterre officiellement son projet de mettre sur le marché un avion de transport civil made in Japan pour la première fois depuis les années 1960. Le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé, ce mardi, l’abandon de son projet d’avion commercial régional SpaceJet, miné depuis des années par des retards et qui avait été gelé en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

MHI a expliqué, lors d’une présentation en ligne, qu’il avait « insuffisamment pris la mesure au départ des procédures de certification très complexes pour un avion commercial » et qu’il n’avait pas assez de ressources pour poursuivre le développement du projet.

Gouffre financier

Le programme SpaceJet, baptisé au départ « Mitsubishi Regional Jet » (MRJ), avait été lancé en 2008 par MHI avec l’appui du gouvernement japonais. Une commercialisation dès 2013 était initialement prévue. Mais le projet a rencontré de très nombreuses difficultés techniques et la date de première livraison de l’appareil n’a cessé d’être repoussée.

La capacité de l’avion a aussi été réduite en cours de route, passant de 90 à 76 passagers, une condition pour accéder au crucial marché nord-américain. En fragilisant sévèrement le secteur aérien mondial, la pandémie de Covid-19 a donné le coup de grâce à ce projet qui était déjà bien mal embarqué.

Au total, MHI a englouti l’équivalent de plus de 8 milliards d’euros dans le développement du SpaceJet. Le groupe avait aussi racheté en 2020 le programme d’aviation régionale CRJ du canadien Bombardier pour 550 millions de dollars, une acquisition qui visait en partie à lui fournir des capacités de maintenance, de réparation et de marketing en Amérique du Nord pour son futur SpaceJet.

Malgré le naufrage de ce projet, MHI reste un acteur important l’industrie aéronautique, en tant que fournisseur de nombreux composants et services pour le secteur. Il est aussi présent dans le domaine militaire de la filière : MHI est ainsi en première ligne dans le projet GCAP (pour « Global Combat Air Program ») de développement d’ici à 2035 d’un avion de chasse de nouvelle génération réunissant le Japon, le Royaume-Uni et l’Italie.

Source AFP

Cet article, qui traite du thème « Marketing Aviation », vous est délibérément offert par grayaviationmarketing.com. La raison d’être de grayaviationmarketing.com est de parler de Marketing Aviation dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Marketing Aviation » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Marketing Aviation ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.

Le projet d’avion civil japonais SpaceJet enterré pour de bon

Tokyo (awp/afp) – Le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé mardi avoir abandonné son projet d’avion commercial régional SpaceJet, miné depuis des années par des retards et qui avait été gelé en 2020 à cause de la pandémie.

Avec cet enterrement en bonne et due forme s’envole le rêve de mettre sur le marché un avion de transport civil « made in Japan » pour la première fois depuis les années 1960.

MHI a expliqué mardi dans une présentation en ligne qu’il avait « insuffisamment pris la mesure au départ des procédures de certification très complexes pour un avion commercial » et qu’il n’avait pas assez de ressources pour poursuivre le développement du projet.

Le programme SpaceJet, baptisé au départ Mitsubishi Regional Jet (MRJ), avait été lancé en 2008 par MHI avec l’appui du gouvernement japonais. Une commercialisation dès 2013 était initialement prévue.

Mais le projet a rencontré de très nombreuses difficultés techniques et la date de première livraison de l’appareil n’a cessé d’être repoussée.

La capacité de l’avion avait aussi été réduite en cours de route, passant de quelque 90 à 76 passagers, une condition pour accéder au crucial marché nord-américain.

En fragilisant sévèrement le secteur aérien mondial, la pandémie de Covid-19 avait donné le coup de grâce à ce projet qui était déjà bien mal embarqué.

MHI a englouti l’équivalent de plus de huit milliards d’euros dans le développement du SpaceJet.

Le groupe avait aussi racheté en 2020 le programme d’aviation régionale CRJ du canadien Bombardier pour 550 millions de dollars, une acquisition qui visait en partie à lui fournir des capacités de maintenance, de réparation et de marketing en Amérique du Nord pour son futur SpaceJet.

Malgré le naufrage de ce projet, MHI reste un acteur important l’industrie aéronautique, en tant que fournisseur de nombreux composants et services pour le secteur.

Le groupe est aussi présent dans le domaine militaire de la filière: MHI est ainsi en première ligne dans le projet GCAP de développement d’ici 2035 d’un avion de chasse de nouvelle génération réunissant le Japon, le Royaume-Uni et l’Italie.

afp/al

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Cet article, qui traite du thème « Marketing Aviation », vous est délibérément offert par grayaviationmarketing.com. La raison d’être de grayaviationmarketing.com est de parler de Marketing Aviation dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Marketing Aviation » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Marketing Aviation ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.